FoNS OUTRE-GARDON | Alain Delage en séance de dédicaces à L’Orée des Lens
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Un œil pour
écouter la région

L’auteur présentait « La nuit des vendanges »

L’auteur gajanais Alain Delage avait donné rendez-vous à ses lecteurs (fidèles ou potentiels) au caveau L’Orée des Lens à la cave coopérative, ce samedi 10 octobre. Alain leur y présentait en effet « la Nuit des Vendanges » son dix-neuvième livre tout juste publié. La séance de dédicaces a connu un vif succès puisque le lieu n’a pas désempli de toute la journée.

Homme avec un livre

Que les fans de cette plume locale se rassurent, car elle ne connaît pas encore la panne d’inspiration ! Le vingtième ouvrage est déjà ficelé, prêt à paraître l’an prochain, alors que l’intrigue du suivant commence à sortir de l’imagination d’Alain. Ses livres s’écoulent comme des petits pains. Et ce rendez-vous à L’Orée des Lens était marqué d’une croix pour bon nombre de visiteurs.

Des ingrédients à succès

Outre son don indéniable pour une écriture fluide et des histoires captivantes, quelques ingrédients contribuent peut-être à la popularité des ouvrages de l’écrivain.

 La documentation

« Je passe 3 à 4 mois à fouiller dans ma bibliothèque avant de démarrer un livre, car avant la partie écriture il y a celle de la documentation, un travail qui me plaît aussi. Je ne peux pas inventer, je ne fais pas dans la fiction » .

Le décor posé doit être réel, le contexte de l’histoire est à connaître dans les moindres détails, qu’il soit social avec son mode de vie, religieux ou politique. Une fois la trame établie, l’auteur commence à imaginer le contenu.

C’est ainsi que, pour le prochain livre dont l’action se déroule en 1890, il a puisé dans les noms de familles existant à l’époque.

L’expérimentation

« Chaque travail d’écriture est pour moi une acquisition de connaissances supplémentaires. Je n’hésite pas à partir à la rencontre de témoins susceptibles de me faire des démonstrations concrètes. Tel ce passementier à Jonzieux près de Saint-Étienne qui fit fonctionner devant moi son métier pour «Les rubans de la Vengeance».

Les souvenirs

«Tout ce que j’ai amassé comme souvenirs en ouvrant grand les oreilles lors des repas de famille lorsque j’étais gamin, ressort maintenant. Ma mère âgée de 87 ans me dit souvent que je devrais lui reverser des droits d’auteur ».

Les « mémoires vivantes » des villages sont une aide précieuse. À l’image d’Isabelle de Fons, aujourd’hui disparue et qu’il rencontra fréquemment pour écrire «Ainsi Font les Fonsois». Elle constituait une mine de renseignements.

Des lecteurs sensibilisés à l’histoire locale romancée

Les Éditions de Borée sont spécialisées dans «le roman de terroir», publiant des histoires auxquelles le lecteur s’identifie. Et les témoignages recueillis ce samedi le prouvent :
«J’aime quand ça parle d’ici, du cru. Grâce à Alain Delage notre passé revit. Il continue de transmettre le temps d’avant, alors que nos aînés disparaissent. De plus on s’instruit par le biais de ses livres puisqu’ils sont construits sur des faits réels».

Le Gajanais partage ces avis.

«Mes lecteurs recherchent du réalisme et des scénarios étayés. Ils s’identifient à mes intrigues parce que beaucoup se passent dans notre région, notre garrigue, nos villages, etc. De plus ils me lisent depuis des années, ils achèteraient presque mes livres les yeux fermés ».

Ce que confirme une fidèle parmi les fidèles : «dès que j’ai vu le titre, j’ai su que le dernier était pour moi, une fois de plus».

Gens dans une cave vinicole

Alain Delage auteur comblé et sollicité

Comment s’étonner qu’Alain continue de surfer sur cette vague puisqu’elle comble ses lecteurs en même temps que l’écrivain qu’il est lui-même ? Car le romancier est par ailleurs passionné de traditions, de patrimoine et d’histoire.

Remarqué par France Loisirs

Les «Rubans de la Vengeance» ont retenu l’attention du club de livres implanté sur tout le territoire français. Lorsqu’on connaît l’exigence du comité de lecture qui décide de la sélection proposée à sa clientèle, on mesure la qualité des écrits d’Alain Delage. C’est donc une sacrée reconnaissance pour ce dernier.

Contacté par Radio Ecclesia

L’auteur/historien a été invité à dresser le portrait des 50 personnages de «Ces Gardois qui ont fait l’Histoire». Un personnage par émission, ce qui fera 50 interventions au micro de la radio nîmoise (chaque dimanche à 12h30 et chaque mercredi à 16h)

Retrouvé par un ami

La popularité grandissante d’Alain commence à franchir les frontières de notre région, ses livres étant de plus proposés dans les librairies de France et de Navarre.
C’est ainsi qu’il a eu l’agréable surprise de voir débarquer à L’Orée des Lens un copain militaire perdu de vue depuis 38 ans ! Il avait eu vent de la séance de dédicaces par les réseaux sociaux.

«Écrire un livre c’est un truc à part, c’est du plaisir avant tout. Il n’y a aucune obligation, aucune contrainte. J’écris tranquillement un livre par an. Le seul problème que je rencontre est de me laisser embarquer dans l’histoire de mes personnages, au point d’avoir quelquefois des difficultés à mettre le point final».

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