Leins Gardonnenque | Profiter de la liberté quand d’autres sont confinés
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de Belles rencontres matinales

Lorsqu’on part appareil photo en bandoulière pour une petite balade matinale, on n’est pas sûr  de rapporter le moindre trophée dans sa besace photographique. La nature offre des sujets à la pelle certes. Mais à force d’immortaliser les fleurs, le ciel ou les chevaux (au demeurant fort sympatiques et nombreux dans le coin), on se prend à rêver de sujets moins ordinaires et moins statiques. Comme un chevreuil par exemple. Mais la faune sauvage n’apparaît pas sur commande et joue souvent à l’Arlésienne.

Des modèles peu coopératifs

C’est pourquoi tomber nez à nez avec un lapin, un lièvre, des perdreaux ou un faisan au détour d’un chemin est déjà fort intéressant.

Se faire couper la route par un sanglier qui pousse un « groink » de surprise, c’est pas mal non plus. Surtout quand il est suivi de toute sa petite famille. Il faut juste avoir le temps de dégainer l’appareil. Pas toujours évident car les sangliers refusent systématiquement de prendre la pose.

Repérer des jeunes renards qui chassent dans la clarté de l’aube en faisant des bonds dans l’herbe, ça rajoute un peu de piment. Surtout quand on y revient plusieurs jours d’affilée et que notre présence, amicale, ne les dérange plus.

Quant aux oiseaux ils ont l’art de se faire généralement entendre sans se faire voir. Ou alors une fraction de seconde, avec de la chance. Comme quand ils viennent de capturer une proie au sol.

Rapace et étourneau

Confinement et  chevreuils déconfinés

Les chevreuils sont également très méfiants. Normal. On les aperçoit parfois, petites silhouettes bondissantes pour se soustraire rapidement à la vue. juste le temps de voir un bout de queue disparaître  dans une vigne.

D’où la surprise de découvrir au loin un matin d’automne quatre biches jouant à chat dans l’herbe nouvelle d’un champ. Occupées à se poursuivre elles ne m’ont pas repérée et je réussis même à les filmer juste avant qu’elles ne s’évanouissent dans la nature.

Dame Nature semble donc apprécier le confinement car il profite à ses hôtes. Et l’absence ou la diminution de l’activité humaine y fait vraisemblablement des heureux. Reste une condition sine qua non pour avoir la chance de faire une si belle rencontre : se lever de bonne heure.

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