FONS OUTRE-GARDON | Christelle vous dit merci
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Un œil pour
écouter la région

« Ils ont illuminé une partie de mon enfance »

Pourquoi et à qui dire merci ?

Les voies de l’existence ne sont pas pour tous un long fleuve tranquille. Christelle a retrouvé le chemin de Fons il y a peu, après une bien mauvaise farce que lui a joué la vie. Est-ce le temps qui passe (allié aux épreuves) qui fait qu’on se retourne sur son passé ? Quoi qu’il en soit, il y a à Fons des personnes que Christelle garde bien au chaud dans son cœur et à qui elle souhaite témoigner sa reconnaissance par le biais de cette page.

Avant d’y revenir récemment, Christelle a quitté Fons pendant une vingtaine d’années. Mais elle n’y est pas née puisqu’elle y avait posé ses valises pour la première fois à l’âge de 10 ans.

« Ce fut difficile pour moi de m’intégrer à la vie du village. À 10 ans on laisse déjà derrière soi une bonne partie de ce qui a permis de se construire, et il faut tout recommencer ailleurs. On m’avait appris la politesse, aussi je saluais les anciens qui ne répondaient pas à mon bonjour et cela me déstabilisait. J’avais alors l’impression d’être considérée comme une éternelle étrangère et de ne pas être acceptée« .

Merci de Christelle de Fons Gard

Autres temps, autres mœurs. Il faut dire que c’était encore l’époque où ceux du village voisin étaient eux aussi considérés comme des étrangers. Et si on remonte encore plus loin dans les mémoires, on n’hésitait d’ailleurs pas à aller les attaquer !

Et puis, comme à 10 ans on se fait quand même des copains et des copines, vivre à Fons devint plus facile pour « l’étrangère ». D’autant plus que sans le savoir certaines personnes y contribuèrent largement. Et c’est à ces gens-là que Christelle souhaite aujourd’hui dire merci.

Merci à Roseline la maîtresse

« Je n’aimais pas l’école. Quelle ne fut ma surprise en m’asseyant sur les bancs de celle de Fons de faire la connaissance d’une institutrice qui allait chambouler mon vécu d’élève ! Une instit qui m’a fait adorer l’école et du coup m’a permis de me sentir mieux dans ma nouvelle vie ! « 

Puisque c’est exactement ce qui se passa pour la néo-Fonsoise. Grâce à Roseline Carli la maîtresse (qui deviendra ensuite Mme Brunel), Christelle a découvert dans ce village d’autres perspectives et des horizons nouveaux.

« Elle avait une façon bien à elle d’enseigner. Quand elle nous parlait d’histoire, je buvais littéralement ses paroles ! « 

La petite fille devenue grande a encore en mémoire les leçons de choses sur le terrain, les pique-niques dans les bois et les sorties scolaires :

« Quand je suis rentrée au collège, j’ai beaucoup regretté mon institutrice de Fons.« 

Comme quoi ce n’est pas toujours une idée folle que d’inventer l’école, grâce à ceux qui ont l’art et la manière de transmettre le savoir.

Roseline est donc la première personne à qui Christelle veut dire merci car elle a beaucoup contribué à son épanouissement.

Photo d'une classe de CM en 84

Christelle est la 2ème en partant de la droite dans la rangée du haut, parmi les CM1/CM2 de l’année scolaire 84/85

Classe de CE2 en 89 à Fons (Gard)

Roseline pose avec les CM1/CM2 pour l’année scolaire 88/89

Merci à Monique et Patrick de l’Amicale laïque

À Fons dans les années 80 il y avait l’Amicale Laïque, avec des parents qui s’investissaient énormément dit-on, pour occuper les gamins du village. C’était le cas des Fonsois Monique et Patrick Maurice.

Et c’est donc à Monique et Patrick que Christelle souhaite aussi dire merci.

« Je sais qu’il y avait d’autres parents qui s’occupaient tous également si bien de nous ! Mais je me souviens particulièrement de Monique et de Patrick. Ils m’ont donné l’occasion de faire tant de choses ! Tout ça est gravé dans mes souvenirs. J’ai passé tellement de bon temps grâce à eux. « 

C’est à la mairie actuelle que  l’Amicale Laïque rassemblait les petits Fonsois sous son aile protectrice et très active. Et c’était « super bien » paraît-il. Car il y avait une salle où l’on donnait des spectacles de magie, de danse et d’autres choses encore, et où en hiver on projetait des films. Parce que l’été le cinéma c’était en extérieur, dans la cour de l’école.

On partait en séjour, on faisait des expéditions dans les bois, etc. Christelle se souvient aussi  d’une journée passée à la manade Leron. Il y avait une ambiance d’enfer grâce à l’implication bénévole de ces adultes dont Monique et Patrick faisaient partie. Et ils sont ainsi restés bien présents dans ses souvenirs.

Sortie à la neige dans les années 80

Week-end à Mont-Louis dans les Pyrénées en 80 avec l’Amicale Laïque. Qui se reconnaît ?

« Roseline, Monique et Patrick ont donc à leur insu illuminé cette partie de ma vie. Et je tenais à leur dire que je leur en suis extrèmement reconnaissante.« 

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