Saint-Mamert du Gard | « Elle e(s)t moi » de Kamila Wolf
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La concrétisation d’un beau projet

Malika est Saint-Mamertoise. Cette infirmière de profession aime l’écriture et les loups. Du coup elle se lance et publie « Elle e(s)t moi » signé de son nom d’auteure, Kamila Wolf.

Son livre « Elle e(s)t moi » vient de sortir il y a quelques semaines, aux éditions Nombre  7 à Nîmes.

Kamila Wolf écrit des livres à Saint-mamert du Gard

Se lancer dans l’écriture

Dire que Malika en est à son coup d’essai serait mentir car elle a déjà publié mais en ayant recours à l’autoédition.

Elle a ainsi sorti « L’envolée d’un cœur » sur CoolLibri en 2019. Il s’agit d’un recueil de poèmes intimes écrits sur une période allant de sa vie d’enfant à sa vie d’adulte. Le recueil est illustré de ses propres dessins et photos. Car ce sont les autres passions de l’écrivaine.

« C’était une première expérience très valorisante qui m’a donné le désir d’aller plus loin.« 

S’en est suivi  « Elle e(s)t moi », commencé en 2019 et paru en 2021, toujours en autoédition dans un premier temps.

Ces 2 expériences lui ont permis de se positionner  en matière d’écriture. Et les retours furent plutôt encourageants.

Tourner une page

Mais il y a 6 mois, Kamila Wolf a commencé à se poser les bonnes questions concernant l’autoédition, en comparant les avantages et les inconvénients.

Les avantages

  • Pas d’investissement, il suffit de les commander pour les vendre sans intermédiaires.
  • Pas de bénéfices à redistribuer.
  • Une bonne façon pour tenter l’aventure de la publication, sans freins.

Les inconvénients

  • Le cercle de vente est restreint (les amis, la famille).
  • Il manque le côté professionnel de l’édition et de la publication.
  • Pas d’accompagnement pour les démarches commerciales dans le but de faire connaître et de vendre le livre.
  • Impossibilité de déposer le livre en point de vente sans le statut d’auto-entrepreneur.

Et en pesant le pour et le contre, Kamila a finalement décidé de tourner une page en cherchant une « vraie » maison d’édition pour re-publier « Elle e(s)t moi ».

« J’en voulais une dans la région. En fonction de mes critères j’ai du faire un tri, d’autant plus que certaines ont des spécificités particulières.« 
Et elle a finalement trouvé son bonheur sur le Jean-Jaurès à Nîmes avec Nombre 7, dont les prestations proposées correspondaient à ses attentes.

Faire éditer son livre à Nîmes

L’auteure a eu l’excellente surprise de voir son livre accepté tout de suite. « On m’a dit c’est ok, on touche à rien pour l’histoire, tout est parfait ! Et le contrat a été signé. »

Avec l’équipe pluriprofessionnelle de Nombre 7, tout est alors allé très vite.

  • l’ouvrage a bénéficié d’une mise en page pro, avec quelques points retravaillés et quelques corrections effectuées ;
  • un graphiste a proposé la couverture finale ;
  • le livre est parti à l’impression, une fois la couverture et le contenu rapidement validés ;
  • on le trouve en ligne depuis quelques semaines sur le catalogue éditorial de la maison d’édition, sur Amazon, à la Fnac, sur Babelio, etc.

À noter : pour le moment le livre est disponible en ligne, mais on peut aussi le commander en librairie, auprès de Malika ou le trouver dans certains points de vente (tabac presse de La Calmette et d’autres points à venir)

Kamila Wolf et son livre

Mais Malika/Kamila a encore du travail de comm’ à faire, pour présenter son « bébé » au plus grand nombre.

« C’est à nous auteurs de faire la promo, nous sommes autonomes en ce domaine même si la maison d’édition nous accompagne. Ainsi Nombre 7 nous communique les dates de salons du livre en France et dans la région. Il a mis cet été une table à disposition pour des auteurs aux Jeudis de Nîmes. Nombre 7 nous aide aussi pour démarcher les points de vente.« 

Raconter l’histoire de « Elle e(s)t moi »

C’est une histoire d’aujourd’hui, avec une fille qui a tout juste 20 ans en 2020.

Eileen prend son envol, quittant ses parents et sa vie de petite fille sage et préservée pour s’installer avec l’amour de sa vie à Annecy. Étudiante, elle vient de passer avec succès le concours d’entrée dans une école formant à l’ergothérapie.

Et puis tout s’accélère. Eileen découvre, tente, expérimente et finit par se retrouver dans une situation telle que la grande question du lecteur, tenu en haleine, est : « mais ça va se terminer comment cette histoire ?« 

Pas de la façon qu’il aurait pu imaginer en tout cas, car la fin est un tel rebondissement que, de recoupements en éclaircissements, ça gamberge encore un bon moment dans sa tête une fois le livre refermé ! 😄

livre de Kamila Wolf

C’est donc une histoire rocambolesque et originale que Kamila Wolf nous fait découvrir au fil des pages, contée par une plume aventureuse et très imaginative.

« J’ai écrit ce livre à partir d’une anecdote. Il va de soi que je me suis servie de mes connaissances concernant le cadre dans lequel Eileen évolue, mais il n’est en rien autobiographique. Toute critique fait avancer qu’elle soit bonne ou mauvaise, mais je suis agréablement surprise par les nombreux retours positifs de « Elle e(s)t moi ». Et étant donné que pour tout lecteur satisfait, un livre en appelle un autre, je ne compte pas m’arrêter là.« 

Des livres en préparation

Un 2ème roman, un peu plus autobiographique cette fois, serait d’ailleurs déjà en préparation pour l’été prochain.

Mais comment Kamila s’y prend-elle pour écrire ?

« Le sujet à trouver est bien sûr le point de départ. Souvent je connais le début et la fin du livre, et j’improvise entre les deux au fur et à mesure. J’ai aussi un 3ème roman en gestation. Pour celui-là j’ai déjà toute l’histoire en tête. Or je n’arrive pas à l’écrire, c’est assez surprenant !« 

Ce serait dommage surtout que le fameux syndrome de la page blanche prive les lecteurs de Kamila Wolf de la suite, car elle a déjà ses fans. Dont certains qui la saluent pour sa capacité à aller ainsi au bout de son rêve, en écrivant ses livres.

« Au départ c’était pour moi que j’ai mené à terme ce projet, mais aussi pour mes enfants, pour qu’ils soient fiers de leur maman. Et bien sûr que je vais continuer, d’autant plus que j’ai la chance d’être soutenue par ma famille.« 

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