Regroupement scolaire intercommunal | Un nouveau scénario à l’étude
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Trouver des solutions aux problèmes posés

Au foyer de Fons le lundi 11 avril 2022 il a été question de refonte de structures scolaires ((de la maternelle au CM2).

Il existe des situations où il est dit qu’une vache ne retrouverait pas son veau. Les parents des communes de Fons, de Saint-Mamert du Gard, de Saint-Bauzély, de Gajan et de Parignargues s’y retrouvent-ils quand il s’agit de récupérer leurs enfants à la sortie de l’école ? Les enseignants s’y retrouvent-ils lorqu’il s’agit de basculer leurs élèves d’un village à l’autre ? Quant aux élus et autres gestionnaires des communes concernées réussissent-ils à ne pas perdre la tête ? Car l’organisation de ce regroupement scolaire intercommunal prend souvent des allures de casse-tête chinois.

Le constat est en effet fermement établi : il devient de plus en plus difficile de gérer la complexité de la vie scolaire et périscolaire telle qu’elle est actuellement organisée entre ces 5 communes. Et il est urgent de remédier aux problèmes  qui résultent de cette situation.

réunion pour la refonte des structures scolaires

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Romain Bialès, 1er adjoint à la mairie de Fons,  président du SIEM (Syndicat Intercommunal des Ecoles Maternelles) et membre titulaire au SIRS (Syndicat Intercommunal du Regroupement Scolaire) avait invité tous les acteurs* impliqués à venir découvrir le nouveau scénario retenu pour modifier les structures scolaires actuelles.

* Maires, corps enseignant, représentantes du SIRS et du SIEM, associations de parents d’élèves, etc.

« L’évolution démographique de nos communes, la logique de fonctionnement de l’éducation nationale, la multiplicité des acteurs territoriaux sont autant de facteurs qui nécessitent une refonte en profondeur de nos structures scolaires. Nous pouvons constater qu’au fil des années, leur organisation et leur gestion actuelle ne sont plus vraiment adaptées et ne répondent pas efficacement aux besoins » a-t-il indiqué à l’ouverture de la séance.

Une refonte nécessaire

Difficile en effet de se retrouver dans le jeu de piste mis en place entre les 5 villages pour organiser et gérer la sphère scolaire.

refonte nécessaire pour simplifier une organisation scolaire

L’exercice consistait donc à imaginer l’école de demain sur ce bout de territoire du Leins Gardonnenque, à partir d’une feuille blanche et en éradiquant au maximum les contraintes pour les élus, pour les gestionnaires, pour les directeur/directrices/professeurs des écoles, pour les parents et pour les enfants aussi, bien entendu.

Un scénario optimisé est finalement né de la réflexion des maires. Il sera prochainement confié à un cabinet d’étude. Ce lundi soir il a donc été présenté à tous les participants de la réunion.

À noter : il s’agit pour le moment d’un projet, dans l’attente des conclusions de l’étude à venir.

« Un exercice difficile mais nécessaire ! Nous avons pris conscience qu’il était primordial de faire évoluer nos structures pour garantir une scolarité de qualité. Plusieurs étapes seront nécessaires avant d’atteindre les objectifs. Mais dans un premier temps, la restructuration des syndicats en une seule entité commune est une mesure majeure dans la refonte de nos structures scolaires. »

Et comme une image vaut 1000 mots…

AVANT / APRÈS

organigramme

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refonte d'un organigramme

principaux enjeux de cette refonte

  • répondre plus efficacement aux problématiques de gestion et d’organisation périscolaire  ;
  • réajuster les niveaux scolaires par école ;
  • utiliser des outils de communication adaptés (site internet, logiciels, application) ;
  • s’adapter au mieux à la logique de fonctionnement de l’éducation nationale ;
  • se préparer et anticiper l’évolution démographique des communes ;
  • effectuer un véritable état des lieux des bâtiments des écoles et en tirer toutes les conclusions ;
  • maîtriser et optimiser les coûts de fonctionnement et d’investissement des écoles.

 

 La refonte prévue, qui peut bien sûr évoluer d’ici-là, pourrait être matérialisée pour la rentrée scolaire 2024. « Mais il n’y a pas le feu, inutile de se mettre la pression. Il faut avant tout que l’ensemble soit cohérent » a conclu Romain Bialès.

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