Au poulailler ça sent le sapin

Oui ça sent le sapin au poulailler de Claude, mais dans le bon sens du terme ! En ce début d’année 2022, des sapins de Noël détrônés et déchus s’accumulent en effet à l’entrée. Plus de boules ni de guirlandes bien sûr pour parer ce roi des forêts, mais il n’en fait pas moins le bonheur des biquettes locataires des lieux

Car il a suffi d’un appel lancé sur Facebook pour que les résineux apportés par leurs propriétaires se voient gastronomiquement recyclés par toute une troupe d’herbivores ballottant de la queue et grignotant des dents.

Et on dirait bien qu’elles en raffolent les chèvres de Claude, de ces résineux dont elles grignotent la verdure et l’écorce à pleines dents.

Après avoir abrité des cadeaux à son pied pour la plus grande joie des petits et des grands, voilà l’arbre festif transformé à son tour en cadeau de Noël pour les 14 protégées de papy Claude.

L’occasion pour certaines d’entre elles de tomber à la renverse, gavées comme des oies ?

Frais, les sapins seraient une source de vitamines et d’oligoéléments pour ces ruminantes, de même qu’un vermifuge naturel. Les « norman » et « épicea » se prêteraient particulièrement bien au jeu. Les thuyas et les ifs seraient par contre toxiques.

D’ailleurs selon certains éleveurs, la surconsommation de conifères entrainerait une hausse de toxines voire de problèmes digestifs et nerveux chez les animaux.

Les chèvres se conduiraient donc comme les humains : tout ce qu’elles aiment n’est pas forcément bon pour leur santé ! Il faut savoir se montrer raisonnable et user de modération. Mais tenter de leur expliquer cela aurait de quoi nous rendre chèvres nous-mêmes !

Aussi papy Claude est là qui veille au grain. Avant d’en faire tout un fromage, faisons-lui confiance pour s’occuper de leur bien-être et les laisser aussi, à l’image des humains, abuser ponctuellement de « bonnes » choses en cette période de fêtes. Car ce n’est pas Noël toute l’année !